1 photo 71 x 90 cm
Concours photo
Ma Samaritaine 2014
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
Ses photographies sont, incontestablement, en noir et blanc. Ou, plus justement, elles sont en noir et en blanc. Son exploration du « quartier Samaritaine » n’est guidée que par la lumière, que par la façon dont le blanc, souvent sous forme d’à plat ou de trouée, s’inscrit dans le noir et modifie notre perception d’un espace dont la réalité tridimensionnelle se traduit par un rythme de contrastes. S’il advient qu’un camaïeu de blanc puisse recueillir l’ombre – évidemment noire – d’un arbre dans un geste élégant ou que les blancs construisent de la perspective, c’est essentiellement cette trouée du blanc, comme des rectangles devenus repères, qui scande l’espace. Cette approche, éminemment photographique, nourrie de classicisme, se développe sans effort apparent, servie par une grande rigueur mais sans formalisme et atteint l’évidence d’un questionnement en pratique du medium. Qu’est-ce donc que la photographie, aujourd’hui encore, sinon « écrire avec la lumière » ? Une autre façon de dire que la photographie est un choix.